10 de agosto de 2016

El que lee mucho y anda mucho, ve mucho y sabe mucho (Miguel de Cervantes)

HE THAT TRAVELS FAR, KNOWS MUCH

El que lee mucho y anda mucho, ve mucho y sabe mucho (Don Quijote)
Nuestro autor fue un viajero vocacional y se quedó con las ganas de ir a las Indias común refugio de los pobres generosos8. Pero anduvo lo suyo: conocía Italia, Portugal, Barcelona y Andalucía y su aventura militar y su cautiverio le llevaron también a tierra de infieles. En el Persiles se ve con claridad la mente viajera de Cervantes, su gusto por lo exótico, su curiosidad geográfica y las paradójicas ganas de llegar a sentir los deseos de volver que siempre están en el corazón del verdadero viajero. El viaje tiene efectos muy semejantes a la lectura pues el que lee mucho y anda mucho, ve mucho y sabe mucho9” y “Las luengas peregrinaciones hacen a los hombres discretos10”.


El viaje es un tema muy cervantino, el viaje como metáfora del conocimiento, del aprendizaje de lo que el mundo ofrece y de puesta a prueba de nuestro temple. Viajar es una manera muy natural de alcanzar conocimiento. Ahora viajar puede parecernos algo trivial, pero para Cervantes era una experiencia decisiva, la del desarraigo, la de la aventura, el estar de más y saberse fuera de la protección del hogar y de la patria. Viajar y leer fueron las ocupaciones preferidas de Cervantes cuando estuvo libre de tenerlas. A través de su obra tenemos la certeza de que estamos leyendo a un lector casi compulsivo, a un hombre curioso y enterado a alguien, sobre todo, que no sólo sabe lo suyo sino que se siente irresistiblemente atraído por lo que saben y dicen los demás. Sus lecturas fueron muy variadas, seguramente todo lo variadas que podían ser y, de largo, infinitamente más amplias que las de un hombre común. Libros de todo tipo, historia, geografía, filosofía natural, lógica, teología, han sido fuente para su inspiración, para ese pensar y discurrir por cuenta propia que es tan característico de Cervantes y de sus personajes señeros. 


8 Novelas ejemplares, La española inglesa. 
9 Quijote, II, 25.
10 Novelas ejemplares, Licenciado Vidriera. 

http://digital.csic.es/bitstream/10261/9590/1/Mirándonos%20en%20el%20claro%20espejo%20de%20Cervantes.pdf

30 de julio de 2016

La marche nettoie la cervelle et rend gai (Samivel)

À l'occasion de la création du Parc National de la Vanoise en 1963, Samivel, peintre et poète montagnard de renom établissait les "commandements" de la Vanoise ... :
"Le Parc National protège contre l'ignorance et le vandalisme
des biens et des beautés qui appartiennent à tous.
Les défenseurs de la vie sont les amis du Parc National,
les amis du progrès et de la paix sont les amis du Parc National,
les sportifs, les artistes et les savants sont les amis du Parc National.

Voici l'espace. Voici l'air pur. Voici le silence.
Le royaume des aurores intactes et des bêtes naïves
Tout ce qui vous manque dans les villes
est ici préservé pour votre joie.
Eaux libres : hommes libres
Ici commence le pays de la liberté,
la liberté de se bien conduire.

Les inconscients ne respectent pas la nature.
Ils croient se grandir en la poluant
et ne savent pas qu’elle se venge.
Puisez dans le trésor des hauteurs
mais qu’il brille après vous pour tous les autres.
La faiblesse a peur des grands espaces.
La sottise a peur du silence.
Ouvrez vos yeux et vos oreilles. Fermez vos transistors.
Pas de bruit, pas de cris, pas de moteurs, pas de klaxons.
Ecoutez les musiques de la montagne.
Les vraies merveilles ne coûtent pas un centime.La marche nettoie la cervelle et rend gai.
Enterrez vos soucis, et vos boîtes de conserve.
Un visiteur intelligent ne laisse aucune trace de son passage,
ni inscriptions, ni destructions, ni désordre, ni déchets.
Les papiers gras sont les cartes de visites des mufles.
Récoltez de beaux souvenirs mais ne cueillez pas les fleurs.
N’arrachez surtout pas les plantes, il pousserait des pierres.
Il faut beaucoup de brins d’herbes pour tisser un homme.
Ravageur de forêt : mauvais citoyen.

Qui détruit le nid, vide le ciel, rend la terre stérile
Ennemi des bêtes: ennemi de la vie, ennemi de l’avenir.
Oiseaux, marmottes, hermines, chamois, bouquetins
et tout le petit peuple de poil et de plume,
ont besoin désormais de votre amitié pour survivre.
Déclarez la paix aux animaux timides,
ne les troublez pas dans leurs affaires,
afin que les printemps futurs
réjouissent encore vos enfants.
Défense ici de chasser, sauf aux images.

N’allumez pas de feux au hasard, ne campez pas n’importe où,
certains gestes irréfléchis peuvent tout compromettre.
Le Parc National c’est le grand jardin des français
et c’est aussi votre héritage personnel.
Acceptez consciemment et de bon coeur,
ses disciplines et gardez-le vous-même
contre le vandalisme et l’ignorance.”
Samivel ( 1907-1992)

23 de julio de 2016

Enséñame, Señor, tus caminos

Son tantos los lugares recorridos
y tantos los sueños tenidos
creyendo y afirmando
que no hay más caminos
que aquellos que marca el caminante,
que hoy mi palabra duda y teme alzarse.

Pero desde este lugar en que me encuentro,
a veces sin rumbo y perdido,
a veces cansado y roto,
a veces triste y desilusionado,
a veces como al inicio,
te susurro y suplico:

Enséñame, Señor, tus caminos;
tus caminos verdaderos,
tus caminos desvelados y ofrecidos,
seguros, limpios y fraternos,
tus caminos de gracia, brisa y vida,
tus caminos más queridos,
tus caminos de "obligado cumplimiento",
tus caminos a contracorriente
de lo que que más propaganda ofrece,
que se recorren en compañía
y nos dejan a la puerta de tu casa solariega.

Llévame por tus avenidas de paz y justicia,
por tus rotondas solidarias y humanas,
por tus autopistas de libertad y dignidad,
por tus cañadas de austeridad y pobreza,
por tus sendas de utopía y novedad,
y si es preciso, campo a través siguiendo tus huellas
y por la calle real de la compasión y misericordia.

Y que al llegar a la puerta de casa solariega
pueda lavarme y descansar en el umbral, oír tu voz que me llama, y entrar
para comer y beber contigo
y sentirme hijo y hermano en el banquete
preparado por ti y tus amigos.

Y, después, salir,
con energía y esperanza redobladas
a preparar tus caminos.

Escrito por Florentino Ulibarri Fernández
http://www.feadulta.com/es/buscadoravanzado/item/7072-ensename-senor-tus-caminos.html

5 de abril de 2016

La randonnée dans la nature peut modifier notre cerveau

« La paix de la nature va s’infiltrer en vous comme les rayons du soleil pénètrent les arbres. Le vent va vous insuffler sa fraîcheur, et les orages leur énergie, en même temps que les soucis tomberont comme les feuilles d’automne », a écrit John Muir dans Our National ParksDe toute évidence, John Muir comprenait la valeur fondamentale de passer du temps dans la nature.

Comme John Muir, nous sommes nombreux à reconnaître que randonner dans la nature est bon pour le corps, l’esprit et l’âme. Marcher dans les bois tout en observant les oiseaux et les feuillages colorés, en humant l’arôme des épicéas et des pins, et en écoutant le murmure apaisant d’un cours d’eau, tout cela dégage notre esprit et nous nous sentons bien. Heureusement, les médecins sont d’accord. Les études successives montrent que passer du temps à randonner dans la nature procure de multiples avantages pour la santé mentale.
Ceux qui ruminent ou se concentrent sur trop de pensées négatives sur eux-mêmes peuvent présenter de l’anxiété, la dépression et d’autres problèmes tels que des crises de boulimie ou un trouble de stress post-traumatique. Dans une étude récente, les chercheurs ont voulu savoir si passer du temps dans la nature affecte la rumination et ils ont constaté qu’une excursion dans la nature diminue ces pensées négatives obsessionnelles.


Dans cette étude, les chercheurs ont comparé la rumination signalée par des participants qui ont fait une randonnée dans un environnement urbain ou dans la nature.  Ils ont trouvé que ceux qui avaient marché pendant 90 minutes dans la nature, un environnement de prairies près de l’Université de Stanford, ont signalé moins de rumination et avaient également réduit l’activité neuronale dans le cortex préfrontal subgenual, qui est associée à la maladie mentale. Ceux qui avaient marché dans un environnement urbain n’avaient pas éprouvé les mêmes bienfaits.
Ces chercheurs expliquent que notre monde devient de plus en plus urbain et que l’urbanisation est liée à la dépression et d’autres formes de maladie mentale. Visiblement, nous éloigner d’un environnement urbain et passer du temps à l’extérieur où il y a moins de stress mental, moins de bruit et moins de distractions peuvent être bénéfiques pour notre santé mentale.
Selon une étude de Ruth Ann Atchley et David L. Strayer, la résolution créative de problèmes peut être améliorée en se déconnectant de la technologie et en renouant avec la nature. Dans cette étude, les participants ont randonné dans la nature pendant environ quatre jours et ils n’étaient pas autorisés à utiliser la technologie. On leur a demandé d’effectuer des tâches exigeant de la créativité et la résolution de problèmes complexes. Ils ont constaté que les participants immergés dans la nature avaient des performances accrues de 50 % dans les tâches de résolution de problèmes.


Les chercheurs indiquent que la technologie et le bruit des zones urbaines accapare sans cesse notre attention et nous empêche de nous concentrer, ce qui affecte nos fonctions cognitives. C’est pourquoi lorsque nous nous sentons submergés par les contraintes de la vie urbaine et les connexions 24 /7, les balades dans la nature peuvent être une puissante médecine.  Elles réduisent notre fatigue mentale, apaisent notre esprit et nous aident à penser de façon créative.
Nous avons tous entendu l’expression un esprit sain dans un corps sain. La randonnée dans la nature est une excellente forme d’exercice et cela peut brûler entre 400 et 700 calories en une heure, selon la difficulté de la marche. L’avantage supplémentaire est que la randonnée n’est pas aussi contraignante pour nos articulations que d’autres formes d’exercice comme la course. De plus, il est avéré que ceux qui font de l’exercice à l’extérieur sont plus susceptibles de se tenir à leurs programmes d’exercice, ce qui rend la randonnée un excellent choix pour ceux qui envisagent d’intégrer l’exercice dans leur vie quotidienne.
L’esprit et le corps sont naturellement reliés. L’exercice aide à maintenir les cellules de notre cerveau nourries et en bonne santé. En fait, selon les chercheurs de l’Université de Colombie Britannique, l’exercice en plein-air peut même améliorer la mémoire et les capacités cognitives. Dans l’étude, ils ont trouvé que l’exercice en plein air augmente le volume de l’hippocampe chez les femmes âgées. L’hippocampe est une partie du cerveau associée à la mémoire spatiale et épisodique.
Non seulement l’exercice améliore la capacité cognitive et peut prévenir son déclin, comme montré dans l’étude, mais il peut également réduire le stress et l’anxiété, stimuler l’estime de soi, et libérer des endorphines (les hormones du bien-être). Il est étonnant qu’une activité physique aussi simple et bon marché que la randonnée puisse procurer tant de bienfaits pour la santé mentale.
Est-ce que votre médecin vous a déjà dit de « faire une randonnée » ? Ce n’est pas une phrase que nous voulons spécialement entendre, surtout de la part de notre médecin, mais ils ont en fait notre bien-être à l’esprit. Les médecins progressistes sont maintenant conscients que les gens qui passent du temps dans la nature souffrent moins de stress et jouissent d’une meilleure santé physique.
Selon WebMD, de plus en plus de médecins écrivent « des ordonnances de nature » ou recommandent « l’écothérapie » pour réduire l’anxiété, améliorer les niveaux de stress et pour lutter contre la dépression. De plus, les prescriptions de nature deviennent mieux acceptées par les fournisseurs traditionnels de santé car de plus en plus de recherches montrent les bienfaits de l’exercice et du temps passé dans la nature.
L’Etat de Californie est traditionnellement l’un des Etats les plus progressistes dans le domaine de la santé alternative. A titre d’exemple, l’Institute at the Golden Gate a mené un combat pour promouvoir l’écothérapie grâce à son initiative « Healthy Parks Healthy People (HPHP) ». Dans ce programme, des organisations associatives travaillent avec les professionnels de santé pour améliorer la santé de leurs parcs, et pour promouvoir l’utilisation des parcs en tant que moyen de regagner la santé pour les personnes qui y viennent.
Heureusement, la randonnée est l’un des sports les plus faciles et les moins chers, et c’est amusant et bénéfique pour toute la famille. Si vous êtes juste un débutant, n’envisagez pas l’ascension du Mont-Blanc ou le GR20 en Corse. Vous pouvez commencer par des petites marches. Découvrez les sentiers locaux de petite randonnée et assurez-vous d’entreprendre une distance sûre et confortable. Vous pouvez trouver des guides de randonnée par régions, ou en ligne, et il existe des applications smartphone pour vous aider à trouver les meilleurs sentiers pour votre niveau et vos intérêts.
Assurez-vous de porter des chaussures de randonnée robustes et appropriées pour le terrain. Lorsque vous les choisissez, n’hésitez pas à parcourir le magasin de long en large plusieurs fois afin d’éviter que les chaussures vous blessent par la suite. Selon les goûts, vous pouvez envisager des bâtons de marche, qui pour certains réduisent le stress sur les genoux, augmentent la vitesse et améliorent la stabilité. Prévoyez autant de vêtements que nécessaire selon la météo, et portez des vêtements aérés en tissus qui laissent la transpiration s’évacuer et permettent de rester au chaud. Utilisez des lunettes de soleil et un chapeau pour vous protéger du soleil. Restez hydraté et amusez-vous !

Homo Viator

Drumeția este un pic ca viața

„ Drumeția este un pic ca viața. Călătoria necesită doar să pui un picior în fața celuilalt iar și iar și iar. Și dacă îți oferi oportunitat...